Macron and Europe, what about Regional funds?

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Emmanuel Macron © Sipa Press

Macron and Europe, what about Regional funds ?

Relief! France is not the new falling domino in a wave of populism that Europe was afraid of seeing. It elected a 39-year-old president, a republican monarch embodying hope, a revival in the face of the breakdown of traditional parties and the rise of extremes.



The news provoked immense relief in Brussels, where a victory of the extreme right could, even more than Brexit, mark the beginning of the end of the European project.

The new president is pro-European, and even aired the Ode to Joy during his first presidential steps. Beyond the ideological commitment, what is his vision of European policies? What does he want to do with the CAP? Above all, what does he want to do with Cohesion policy. These funds absorb one-third of the European budget, and the information panels adorning museums, roads and airports in the four corners of Europe go unnoticed, as do the efforts of the policy favouring the peripheries of the continent.

In Brussels, the time has come for reform, and to find out where to go. In March, Commission President Jean-Claude Juncker published a white paper setting out various scenarios. One of these scenarios proposes to refocus Europe on a few key actions, removing purely and simply what consumes 30% of the budget.

Member States must respond to this proposal by the end of the year. The members of the Vysegrad Pact (Poland, Hungary, Czech Republic and Slovakia) did not hesitate in reacting sharply to this proposal, which would cut 30 to 60% of public investment and 1 to 2 percentage points of GDP.

It is true that politics are poorly understood and badly perceived, with local politicians regularly forgetting to mention the EU's contribution in the field, such as Renaud Muselier, MEP of the South of France publicly acknowledged last February.

But what is Mr. Macron's position? It must be noted that, beyond a pro-European commitment, little has been said on this specific point. The attitude of the new president, is obviously eagerly awaited while the financial card 2020-2027 is being discussed.

To be continued.


Gauthier Bas
Old-Continent

Macron et l’Europe, quid des fonds régionaux ?

Soulagement ! La France n’a pas été le domino de plus que l’Europe craignait de voir tomber. Elle a placé à sa tête un président de 39 ans, un monarque républicain incarnant un espoir, un renouveau face à la décomposition des partis traditionnels et la montée des extrêmes.



La nouvelle a provoqué un immense soulagement à Bruxelles, où une victoire de l’extrême droite pouvait bien plus encore que le Brexit, marquer le début de la fin du projet européen.

Le nouveau président est pro-européen, et a même fait retentir l’hymne à la joie lors de ses premiers pas présidentiels. Au delà de l’engagement idéologique, quel est sa vision sur les politiques européennes ? Que veut il faire de la PAC ? Surtout que veut il faire de la politique de Cohésion, ces fonds qui absorbent un tiers du budget européen et dont on croise sans y prêter attention les panneaux informatifs ornant musées, routes ou aéroports aux quatre coins de l’Europe (surtout dans les coins d’ailleurs, la politique privilégiant les périphéries du continent).

A Bruxelles, l’heure est à la réforme, et pour savoir où aller, le président de la Commission Jean-Claude Juncker a publié en mars un livre blanc exposant différents scénarios. L’un de ces scénarios propose de recentrer l’Europe sur quelques actions clés, en abandonnant purement et simplement ce qui consomme désormais 30% du budget.

Les états membres doivent répondre à cette proposition pour la fin de l’année. Les membres du pacte de Vysegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) ne s’y sont pas trompés – réagissant vivement contre cette proposition qui leur couperait 30 à 60% d’investissements publics et 1 à 2 point de PIB.

Il est vrai que la politique est mal connue et mal perçue, les politiciens locaux oubliant régulièrement de citer l’apport de l’UE dans les réalisations sur le terrain, à l’image de Renaud Muselier, député Européen du Sud de la France l’ayant publiquement reconnu en février dernier.

Mais quelle est donc la position de Monsieur Macron ? Force est de constater qu’au delà d’un engagement pro européen, peu a été dit sur ce point spécifique ? L’attitude du nouveau président français est évidemment attendue avec impatience alors que le carde financier 2020-2027 est en cours de discussion.


Affaire à suivre donc.

Gauthier Bas
Old-Continent